Le romarin (Rosmarinus officinalis) est une plante au parfum prononcé évoquant le sud. Il est généralement utilisé à des fins culinaires pour aromatiser les plats, grillades,… Il peut également être employé en parfumerie ou en aromathérapie sous forme d’huile essentielle. Bien connu du grand public de nos jours, l’usage du romarin remonte à l’Antiquité. Vers le XIVe siècle il aurait même été servi à la reine de Hongrie qui âgée de 72 ans serait ensuite parvenue à séduire le roi de Pologne.
BOTANIQUE
Le romarin ou ‘encensier’ en provençal est un arbrisseau de quelques centimètres de haut, poussant le long du bassin méditerranéen. Il existe différents types de romarin en fonction de son origine. La plante apprécie particulièrement les climats chauds. Appartenant à la famille des Lamiacées (ou Labiées), il se développe aisément sur les sols rocailleux et calcaires à l’état sauvage. Le romarin cultivé quant à lui peut atteindre jusqu’à 2m de hauteur.
De manière générale, le romarin est caractérisé par des feuilles longues, assez fines et de couleur verte sombre sur le dessus et blanche sur leur face arrière. Il produit des fleurs qui sont le plus souvent d’une teinte violacée et apparaissent dès février jusqu’aux mois d’avril, mai. Les fleurs font du romarin une plante mellifère : le miel de romarin est d’ailleurs assez réputé.
COMPOSITION
Ce sont les feuilles de romarin qui sont les plus couramment utilisées. Elles contiennent des flavonoïdes, des diterpènes, des acides phénoliques, des phytoestrogènes et enfin de l’essence qui entrent également dans la composition des huiles essentielles. Les huiles essentielles quant à elles, ne renferment que l’essence du romarin. Celle-ci est composée de camphre, de cinéole, de alpha-pinène, de bornéol et de camphène.
Cependant la composition de l’huile essentielle va dépendre de son chémotype. En fonction de l’origine du romarin, il est possible d’obtenir 3 huiles essentielles différentes : à cinéole (Afrique du Nord), à verbénone (Corse) ou à camphre (Provence).
