Les graines de courge : des bienfaits longtemps insoupçonnés en Europe

Les actifs des graines de courges permettent d'agir sensiblement contre le grossissement de la prostate.

Sommaire

La 5-alpha-réductase est une enzyme, c’est-à-dire une substance protéique qui déclenche une réaction biochimique spécifique. Elle transforme la testostérone en dihydrotestostérone (DHT). Or, en excès à  l’intérieur de la prostate, la DHT favorise son grossissement naturel avec l’âge.
Les actifs des graines de courges permettent de réguler l’activité de la 5-alpha réductase et donc agissent sensiblement contre le grossissement normal de la prostate.
La courge est une plante originaire d’Amérique ! Elle a longtemps été inconnue en Europe !
Pourtant ses graines ont des vertus intéressantes sur le corps humain et notamment sur le bon fonctionnement du système urinaire.
À Cuba, les hommes gés qui mchent toute la journée des graines de courge torréfiées ignoreraient les problèmes de prostate !
Autrefois, on donnait aux enfants des graines de courge le soir pour éviter les petits problèmes de « pipi au lit » !
Dans l’alimentation traditionnelle tzigane, les graines de courge étaient consommées quotidiennement pour la prostate et l’impuissance…
À l’origine, les graines étaient consommées à  l’état brut ou grillées. Depuis, elles ont fait le tour du monde et on les utilise le plus souvent sous forme d’huile ou d’extrait sec. En effet, il a été démontré que l’huile renfermait des composants naturels, indispensables à  l’équilibre urinaire :
– Les phytostérols des pépins de courge contribuent à  libérer le canal urinaire. Ils améliorent donc le débit urinaire.
– Les acides gras des pépins de courge permettent de réduire les contractions de la vessie. Celle-ci se vide mieux et les envies sont moins fréquentes, de jour comme de nuit.

Références :

1. Résultats obtenus avec la prise de 90 mg à  1.8 g/jour d’huile de pépins de courge pendant 4 à  10 mois lors d’une étude menée sur 60 hommes ayant des troubles urinaires liés à  la prostate. Hamvas et al. 1991.

Nos lecteurs ont aussi aimé