Introduction
L’infection urinaire est une affection fréquente chez la femme. En effet, environ une femme sur deux est concernée au moins une fois au cours de sa vie (1). Douloureuse et gênante, elle a également tendance à récidiver. Quelles peuvent être les raisons de cette répétition ? Que faire ? Découvrez toutes les informations à connaître sur l’infection urinaire à répétition.
I. Infection urinaire : définition
Une infection urinaire affecte principalement les voies urinaires et touche les uretères, les reins, l’urètre et la vessie (2). Dans 90 % des cas, elle est causée par la bactérie Escherichia coli (3). Une infection urinaire basse est localisée au niveau de la vessie tandis qu’une infection urinaire haute se situe au niveau d’un rein. L’infection urinaire ou cystite est plus fréquente chez la femme en raison de son anatomie (4). En effet, l’urètre féminin se trouve très près du vagin et de l’anus. De ce fait, les bactéries passent plus facilement de l’anus vers l’urètre. De nombreux facteurs de risque favorisent l’infection urinaire :
- La grossesse ;
- La ménopause ;
- Les menstruations ;
- Les rapports sexuels ;
- Les maladies telles que le diabète et l’hypertrophie bénigne de la prostate ;
- L’âge…
II. Quels sont les signes d’une infection urinaire chez l’homme et la femme ?
L’infection urinaire est facilement reconnaissable, ses principaux signes sont :
- Des envies fréquentes d’uriner ;
- Des douleurs lors de la miction ;
- Des brûlures ressenties en urinant ;
- Une urine trouble et odorante ;
- Une douleur ou une sensation de pression dans le bas-ventre, notamment au moment d’uriner ;
- La présence de sang dans l’urine.
III. Pourquoi je fais des infections urinaires à répétition ?
L’infection urinaire est dite à répétition lorsqu’elle revient environ 4 fois sur une seule année. Dans des cas extrêmes, certaines personnes souffrent d’infection urinaire presque tous les mois. De nombreuses raisons peuvent en être la cause.
A. Facteurs de risque favorisant les infections urinaires récidivantes
De nombreux facteurs comportementaux (5) favorisent les récidives de l’infection urinaire :
- Manque d’hydratation ;
- Se retenir d’aller aux toilettes ;
- Port de sous-vêtements synthétiques ;
- Port de vêtements trop serrés ;
- Excès de l’hygiène intime et utilisation de produits agressifs ;
- Usage de spermicide ;
- Mauvais essuyage aux toilettes.
Ces facteurs comportementaux peuvent être corrigés. L’adoption de bonnes habitudes permet ainsi de prévenir les récidives :
- Boire suffisamment d’eau quotidiennement ;
- Aller aux toilettes dès que l’envie se présente ;
- Porter des vêtements en coton ;
- Ne pas utiliser de produits non adaptés pour l’hygiène intime ;
- Évitez les bains moussants et les douches vaginales ;
- S’essuyer d’avant vers l’arrière.
B. Les autres facteurs
D’autres éléments favorisent également l’infection urinaire. Ils ne sont pas liés aux comportements, mais à l’état de santé général de la personne :
- Les troubles hormonaux pendant la grossesse et la ménopause ;
- Certaines maladies telles que le diabète ;
- La constipation ;
- La baisse du système immunitaire qui facilite la prolifération des germes.
IV. Quel examen en cas d’infections urinaires récurrentes et qui consulter ?
En France, environ une femme sur dix est concernée par une cystite. Environ 20% des femmes ayant eu une infection urinaire auront un nouvel épisode d’infection. À partir de 3 ou 4 infections par an, il est question d’infection urinaire récidivante. Il est alors nécessaire de rechercher la cause de cette infection à répétition. Le médecin dirigera généralement son patient vers un urologue. Ce dernier effectuera un examen des urines pour connaître les bactéries en cause. Un examen clinique sera aussi indispensable pour rechercher une éventuelle pathologie d’ordre anatomique (prolapsus, sténose du méat urétral…). Des examens supplémentaires pourront être réalisés : ASP, urographie intraveineuse, échographie ou rectocolpocystogramme.
V. Comment se débarrasser et éviter une infection urinaire persistante ?
Afin de lutter contre les infections urinaires récurrentes, il est nécessaire d’agir à plusieurs niveaux : le suivi de règles hygiéno-diététiques et la prise d’antibiotiques.
Le premier réflexe à avoir en cas de signes d’infection est de consulter un médecin qui prescrira alors un traitement antibiotique pour venir à bout des bactéries.
Par ailleurs, parallèlement au traitement médical, il est important de veiller à adopter quelques bonnes habitudes au quotidien, même en dehors des épisodes d’infection urinaire.
La première règle à respecter est de boire beaucoup d’eau afin d’uriner fréquemment. En effet, avec un volume d’urine suffisant, le rinçage de la vessie et de l’urètre se fait régulièrement. Si le minimum d’eau à consommer par jour est de 1,5 litre par jour, il est recommandé de l’augmenter jusqu’à 2 litres à répartir tout au long de la journée.
La seconde règle très importante à respecter est de vider sa vessie dès que l’envie se présente. Il est nécessaire d’uriner au moins une fois toutes les 4 heures. Se retenir favorise la prolifération des germes et la distension de la vessie.
VI. Comment limiter et prévenir les récidives d’infection urinaire ?
Une récidive signifie que la cause ou le facteur favorisant l’infection urinaire est toujours présent.
A. Prendre soin de la flore vaginale
Dans le cas d’une cystite récidivante, il est important de prendre soin de la santé en général, ainsi que du microbiote vaginal et périnéal. De nombreuses personnes pensent qu’en se lavant à l’excès, elles élimineront les bactéries et n’auront plus à souffrir d’infections. Toutefois, il convient de savoir que certaines bactéries possèdent des vertus protectrices et contribuent à combattre les mauvais germes. Elles font ainsi partie intégrante de la flore vaginale. Un excès d’hygiène élimine les bonnes bactéries, déséquilibre la flore vaginale et favorise la prolifération des mauvais germes responsables des infections.
B. Recourir aux bienfaits des plantes pour lutter contre les récidives
Les plantes aux propriétés diurétiques sont recommandées en complément du traitement médical pour prévenir et traiter les infections urinaires. En effet, elles augmentent le volume des urines et favorisent ainsi la miction. Cela diminue le risque de multiplication des bactéries dans les voies urinaires. Grâce à un flux constant d’urine, les bactéries n’ont pas le temps d’adhérer aux parois des voies urinaires.
- L’orthosiphon : les feuilles de l’orthosiphon possèdent des propriétés diurétiques. Leur consommation augmente le débit urinaire, réduisant ainsi les risques de développement des bactéries dans l’appareil urinaire. La prise d’orthosiphon est ainsi conseillée en cas de cystite récidivante.
- La busserole : les feuilles de la busserole sont riches en tanins aux propriétés diurétiques, antiseptiques et astringentes. Elles favorisent l’élimination rénale de l’eau tout en apaisant la sensation de brûlure lors de la miction.
- Les cranberries : renfermant des vitamines C et E, des sels minéraux (magnésium, potassium, calcium, phosphore et sodium) ainsi que des flavonoïdes, le cranberrie est bénéfique pour la santé en général. Toutefois, grâce aux proanthocyanidines, ce fruit permet particulièrement de lutter contre les cystites récidivantes. En effet, les proanthocyanidines contenus dans les cranberries empêchent les bactéries d’adhérer aux parois de la vessie.
- La prêle des champs : elle possède des vertus diurétiques et aide ainsi à l’élimination urinaire. Elle peut être consommée en infusion, en décoction ou en gélules.
C. Les compléments alimentaires pour prendre soin des voies urinaires
La busserole, le cranberry, l’orthosiphon ou encore la prêle des champs possèdent des bienfaits diurétiques et contribuent à soulager les signes de l’infection urinaire. La meilleure manière de bénéficier de leurs effets est de recourir aux compléments alimentaires. Ces derniers renferment des extraits de plantes, dont la concentration est strictement contrôlée. Par ailleurs, différents actifs sont généralement utilisés ensemble dans les compléments alimentaires pour optimiser les effets.
Notez toutefois que les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. Ils ne remplacent pas un traitement médical.
Le Laboratoire NaturAvignon a opté pour la synergie entre l’orthosiphon, l’hibiscus et le cranberry pour concevoir le complément alimentaire URINAT. Ce dernier a été conçu pour mettre fin aux irritations urinaires à répétition. L’orthosiphon contribue à augmenter le volume des urines tandis que l’hibiscus favorise la miction. L’action combinée de ces deux ingrédients permet de nettoyer et d’assainir les voies urinaires, empêchant ainsi les bactéries de s’y installer et se multiplier. De son côté, les PACs ou proanthocyanidines extraits naturellement des fruits de la canneberge empêchent les bactéries Escherichia coli ou E.coli d’adhérer aux parois de la vessie. Chaque comprimé d’URINAT renferme 36 mg de PACs, le dosage qui permet de profiter des bienfaits de cette plante.
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Conclusion
L’infection urinaire est une pathologie assez courante, notamment chez la femme. Généralement sans gravité, elle cause toutefois des gênes et des douleurs. Certaines femmes sont sujettes aux récidives et souffrent d’infection urinaire plus de 3 fois par an. Dans ce cas, une consultation chez un urologue est nécessaire pour un diagnostic plus poussé afin de détecter la cause de l’infection. Une antibiothérapie est généralement prescrite par le médecin pour éliminer les bactéries à l’origine de l’infection. Par ailleurs, il est important d’adopter des règles hygiéno-diététiques pour éliminer les facteurs favorisant la survenue des irritations urinaires.
« Les informations fournies dans cet article sont destinées à informer et à promouvoir la compréhension et la connaissance générale des gestes à adopter en cas d’infection urinaire à répétition. Elles ne sont en aucun cas destinées à se substituer aux conseils professionnels de santé, au diagnostic ou au traitement médical. Les compléments alimentaires cités ne doivent jamais remplacer un régime alimentaire équilibré et varié. Il est toujours recommandé de consulter un professionnel de santé avant de commencer toute nouvelle routine de supplémentation, en particulier si vous avez des conditions médicales préexistantes ou si vous prenez d’autres médicaments. »
Références
1. A. 2018. “Epidemiology of urinary tract infections: incidence, morbidity, and economic costs.” The American Journal of Medicine, 113(Suppl 1A): 5S-13S.
2. B. 2021. “Urinary Tract Infections.” StatPearls.
3. C. 2019. “The pathogenesis and treatment of urinary tract infections.” Current Opinion in Microbiology, 51: 9-14.
4. D. 2016. “Sex differences in lower urinary tract biology and physiology.” Biology of Sex Differences, 7(1): 45.
5. E. 2017. “Behavioral aspects influencing urinary tract infection recurrence in women.” Current Opinion in Infectious Diseases, 30(1): 86-91.