Introduction
La consommation de boissons alcooliques génère des effets à court et à long terme sur la santé, notamment sur la vessie. L’alcool peut provoquer des infections urinaires à cause de son caractère irritant qui favorise le développement des bactéries (1). Il convient de comprendre le lien entre cette boisson et les infections urinaires pour adopter une meilleure hygiène de vie.
Comprendre l’infection urinaire et la cystite
Les infections urinaires sont provoquées par des bactéries s’attaquant au circuit urinaire. Les femmes sont les plus touchées à cause de la proximité de l’anus et de l’urètre ainsi que de l’étroitesse de leur urètre (2). De ce fait, le chemin que les bactéries doivent franchir pour atteindre la vessie est court.
Comment reconnaître une infection urinaire ?
Les symptômes permettant de reconnaître ce type d’infection sont variables. Toutefois, les patients se plaignent généralement d’une envie d’uriner fréquente et de douleurs au niveau de la vessie. Une douleur dans les lombaires peut également alerter. L’inflammation de la vessie est à l’origine de tous ces signes. Quant à la sensation de brûlure lors de la miction, elle est causée par l’infection. Une fièvre de plus de 38° fait également partie des symptômes d’une infection urinaire.
À savoir qu’il existe principalement trois types d’infections urinaires, en fonction de leur emplacement :
● La cystite infectieuse lorsque la bactérie est localisée dans les urines ;
● L’urétrite infectieuse lorsque l’infection touche l’urètre ;
● La pyélonéphrite, une inflammation localisée au niveau du bassinet et du rein.
Qu’est-ce qui favorise les infections urinaires ?
Certains facteurs favorisent la survenue d’une infection urinaire, en particulier chez la femme. En voici quelques-uns :
● Les rapports sexuels, surtout avec l’usage de spermicides qui favorisent la survenue de cystite ;
● Les modifications hormonales lors de la grossesse ;
● L’incontinence urinaire ;
● Le prolapsus urinaire et génital qui ne permet pas à la femme de vider entièrement sa vessie.
Chez les hommes, la survenue d’une infection urinaire est liée à une maladie de la prostate qui entrave la vidange de la vessie.
Douleurs dans la vessie et brûlure sans infection urinaire : comment l’expliquer ?
Notez qu’il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures sans pour autant souffrir d’une infection urinaire. La cystite interstitielle est une inflammation chronique de la vessie sans cause infectieuse. Elle provoque une douleur, ainsi qu’une nécessité fréquente d’uriner, parfois accompagnée d’incontinence.
Qu’il y est infection ou non, il est essentiel de consulter votre médecin afin de recevoir un diagnostic et un traitement adapté.
Quels sont les impacts de l’alcool sur la vessie et l’urine ? L’acool peut-il provoquer des problèmes urinaires ?
Une consommation régulière et significative d’alcool peut engendrer différents problèmes de santé. À court et à long terme, cette dépendance affecte notamment le fonctionnement du système urinaire.
Les effets à court terme de l’alcool sur la vessie
L’alcool consommé à petites doses de manière ponctuelle n’est pas réellement néfaste pour la santé. Cependant, en boire très régulièrement ou en excès favorise l’apparition de certains troubles comme un manque de concentration, des troubles de la vision ou de l’élocution.
La consommation régulière et excessive d’alcool a surtout un effet néfaste sur la santé de la vessie et l’urine (3). Rapidement absorbée par l’organisme, cette boisson accélère le fonctionnement du système rénal et provoque une déshydratation. La paroi vésicale est ensuite irritée par la concentration d’urine, ce qui cause des inflammations se traduisant par une gêne au moment de la friction. La bière, notamment, bloque l’hormone antidiurétique en raison de son puissant effet diurétique (4).
Les effets à long terme de l’alcool sur la vessie
La consommation chronique d’alcool peut causer, sur le long terme, des pathologies plus graves comme l’AVC, l’insuffisance hépatique ou le cancer (5). L’effet irritant de cette boisson agit également sur la vessie et la muqueuse vésicale, favorisant le développement de bactéries. La survenue d’une infection urinaire ou même d’une incontinence urinaire est ainsi favorisée. Voici quelques-unes des conséquences de l’alcool à long terme :
● L’alcool accentue une vessie hyperactive, c’est-à-dire que les mictions deviennent incontrôlables.
● Une surconsommation d’alcool favorise le risque d’énurésie et aggrave les problèmes de vessie déjà existants. Les signaux du cerveau étant brouillés, la capacité du corps à les détecter est réduite.
● Les boissons alcoolisées ont également des effets négatifs sur les symptômes d’hyperplasie de la prostate. Leur effet diurétique accentue l’envie d’uriner, ce qui affecte davantage l’hypertrophie de la prostate.
● Un autre effet à long terme de l’alcool est la rétention d’urine ou encore la sensation d’envie pressante. C’est la constriction du col de la vessie qui provoque ces troubles de la miction, dont les fuites urinaires.
Les naturopathes recommandent
pour le système urinaire
URINAT
Comprimés pour le confort urinaire
- Aide à réduire l'apparition de gênes urinaires*
- Favorise l'élimination urinaire*
- Favorise les mictions*
Efficacité prouvée scientifiquement
90% des clients recommandent ce produit
Réduit de 77% l'incidence des irritations urinaires
Vin blanc, bière, alcool… Quelle boisson éviter quand on a une infection urinaire ?
L’alcool a un réel impact sur la santé de la vessie en raison de son effet diurétique. Un seul verre peut accentuer la production d’urine et peut causer une déshydratation. En revanche, une urine plus concentrée entraîne une irritation et une inflammation de la paroi vésicale. Il convient de déterminer les boissons à éviter pour les personnes qui souffrent d’infection urinaire.
La consommation d’alcool est-elle un facteur aggravant des infections urinaires ?
L’alcool favorise le risque de contracter une infection urinaire. Dans le cas d’une infection déjà prononcée, cette boisson accentue l’acidité de l’urine et irrite la vessie. Les symptômes de la maladie sont ainsi aggravés.
Est-ce que le vin irrite la vessie ?
Toutes les boissons alcoolisées, y compris le vin, sont irritantes pour la paroi de la vessie. Elles favorisent ainsi l’apparition d’infections urinaires. À souligner que le vin blanc est plus acide que le vin rouge et renferme moins de polyphénols qui sont des antioxydants. Il est de ce fait plus agressif pour la paroi de la vessie.
Quel alcool peut-on boire avec une infection urinaire ?
En règle générale, toutes les boissons à base d’alcool sont à éviter pour les personnes qui souffrent d’infection urinaire ou de problèmes de vessie. Bière, vin, cidre ou autres, l’alcool sous toutes ses formes est déconseillé en période d’infection urinaire. Il rend l’urine plus acide alors que l’Escherichia coli, la bactérie responsable de la cystite, se développe facilement en milieu acide.
Quels sont les effets du sucre, du café et du thé sur la vessie ?
Il est recommandé de boire énormément en cas de cystite. Cependant, les boissons qui regorgent de sucres comme les sodas sont à éviter. En effet, le sucre peut accentuer les symptômes de l’infection urinaire. De même, l’excès de café et de thé est à proscrire puisque la caféine irrite la vessie.
Quel aliment peut provoquer une infection urinaire ?
Certains aliments sont connus pour favoriser la prolifération des bactéries, acidifier l’urine ou fragiliser les parois de la vessie. Ils sont à éviter ou à limiter pour minimiser l’apparition d’une infection urinaire :
● Les produits riches en sucres ajoutés et affinés comme les bonbons ou les pâtisseries ainsi que les produits très salés tels que les charcuteries ;
● La viande rouge qui est très acidifiante ;
● Les épices, les piments et les sauces fortes.
Les naturopathes recommandent
contre les gênes urinaires
ProstaNAT
Gélule à libération ciblée
- Régule le volume de la prostate*
- Réduit les envies pressantes et fréquentes*
- Limite l'apparation d'irritation*
Pour 88% des hommes, les gênes diminuent*
+ de 2 millions de produits vendus
Formule approuvée par un laboratoire*
L’alimentation recommandée en cas de cystite
Il est tout à fait possible d’éviter les récidives des cystites grâce à l’alimentation. Si certains aliments et boissons favorisent l’inflammation de la paroi de la vessie, d’autres ont un effet positif sur la santé de la vessie.
Eau et jus : que boire en cas d’infection urinaire ?
Il est évidemment conseillé de boire beaucoup d’eau, environ 1,5 à 2 litres par jour répartis en petites quantités. Bien que les jus de fruits soient également recommandés, ceux qui sont très acides comme le citron ou le pamplemousse sont à éviter.
Toutefois, le pur jus de citron à faible dose peut être mélangé à une eau riche en bicarbonate pour alcaliniser le pH de l’urine.
Quoi manger en cas de cystite ?
La canneberge fait partie des aliments à privilégier en cas d’infection urinaire. Ce petit fruit rouge prévient l’adhésion des bactéries sur les parois des voies urinaires. Cet effet positif est lié à sa richesse en antioxydants dits proanthocyanidines.
Il est également recommandé de privilégier les aliments riches en fibres pour favoriser le transit intestinal et éviter ainsi une prolifération bactérienne.
Une alimentation qui permet d’éviter les cystites doit se composer de :
● Fruits et légumes frais et de céréales complètes ;
● Persil, ail, thym et oignon ;
● Fruits rouges, agrumes et poivrons ;
● Aliments alcalinisants comme la banane, la fraise, la cerise, la carotte, les épinards les chataîgnes.
Quel est le rôle des antibiotiques dans le traitement des infections urinaires ?
Si les médecins préconisent un traitement antibiotique, il est toujours conseillé d’éviter l’alcool et de boire beaucoup d’eau. Le traitement d’une infection urinaire repose généralement sur la prise d’antibiotiques adaptés. Ces derniers aident à éliminer les bactéries à l’origine de l’infection.
Traiter une infection urinaire avec des antibiotiques
L’infection urinaire peut être traitée avec des antibiotiques prescrits en première intention. Ce traitement doit être de courte durée chez la femme adulte pour ne pas favoriser la résistance des bactéries aux antibiotiques. Les symptômes liés aux cystites s’atténuent rapidement grâce aux antibiotiques tandis que l’inflammation de la vessie ne se résorbe qu’après plusieurs jours.
Chez les hommes, le traitement d’une infection urinaire est plus long puisque celle-ci est généralement associée à une urétrite ou une prostatite.
Autres alternatives pour prévenir l’apparition des infections urinaires
Quelques gestes pratiques aident à prévenir la survenue d’infections urinaires. Uriner après un rapport sexuel, notamment, est essentiel pour éviter que les bactéries contaminent l’urètre. Outre cela, un excès d’hygiène vaginale est déconseillé pour protéger sa flore. Les femmes ménopausées sont particulièrement sensibles aux infections urinaires puisque leur flore vaginale est modifiée.
Quant aux diabétiques, ils doivent boire suffisamment et uriner régulièrement. Ce réflexe semble banal, mais il reste la meilleure protection naturelle contre les infections urinaires.
Conclusion
L’alcool, pris ponctuellement et à petites doses, n’a aucun effet négatif sur l’organisme. En consommer régulièrement et de manière excessive présente de nombreux risques à long terme, notamment sur la santé de la vessie. L’effet diurétique des boissons alcoolisées (bière, vin, whisky…) influe énormément sur la survenue d’infections urinaires.
« Les informations fournies dans cet article sont destinées à informer et à promouvoir la compréhension et la connaissance générale des boissons et aliments à privilégier et à éviter en cas d’infection urinaire. Elles ne sont en aucun cas destinées à se substituer aux conseils professionnels de santé, au diagnostic ou au traitement médical. »
Références
1. Nicolle, L. E. (2005). Urinary tract infection in the elderly: how to treat. Geriatrics & Aging, 8(7), 37–41.
2. Foxman, B. (2014). Urinary tract infection syndromes: occurrence, recurrence, bacteriology, risk factors, and disease burden. Infectious Disease Clinics, 28(1), 1–13.
3. Bissell, M. G., Hammouda, N., El-Adl, G. M., & Hossain, M. M. (2016). The effect of chronic ethanol ingestion on bladder function in the rat. Autonomic Neuroscience: Basic & Clinical, 201, 57–64.
4. Maurel, S., Nicolas, J. M., & Lhoste, F. (1984). Effect of beer on vasopressin release in humans: importance of the ethanol content. Alcohol and Alcoholism, 19(4), 347–352.
5. Piano, M. R. (2017). Alcohol’s effects on the cardiovascular system. Alcohol Research: Current Reviews, 38(2), 219–241.