Introduction
Les troubles de la miction font partie des motifs fréquents de consultation chez les femmes et les hommes de plus de 40 ans. La fréquence des mictions est influencée par de nombreux facteurs, notamment les habitudes quotidiennes comme boire trop d’eau ou de café. Une maladie peut aussi se cacher derrière cette envie fréquente d’uriner.
Quelle maladie fait uriner souvent ?
Chez l’homme, l’envie fréquente d’uriner peut être due à la pollakiurie ou « vessie hyperactive » (1).
La pollakiurie : une envie fréquente d’uriner sans infection urinaire
Il s’agit d’un trouble de la miction caractérisé par une envie fréquente d’uriner en petite quantité, sans augmentation de la quantité totale d’urines émises au cours des 24 heures.
Quelles sont les causes ?
Boire davantage provoque une augmentation de la quantité d’urines, ce qui entraîne une envie fréquente d’uriner. La pollakiurie peut aussi résulter d’une contraction musculaire liée à une hyperactivité vésicale.
Les symptômes de la pollakiurie
La vessie hyperactive peut se manifester de jour (pollakiurie diurne) comme de nuit (pollakiurie nocturne ou nycturie). Elle peut s’accompagner de brûlures lors de la miction, de fuites urinaires ou d’envies pressantes d’uriner. Il convient de bien distinguer pollakiurie et cystite aiguë ou infection urinaire.
La pollakiurie : est-ce un trouble de la miction exclusivement masculin ?
Chez la femme, diverses maladies inflammatoires telles que l’urétrite et la cystite provoquent une envie fréquente d’uriner. La pollakiurie nocturne (faire pipi souvent la nuit) touche surtout les femmes âgées de plus de 60 ans. Cette gêne urinaire est liée au vieillissement de la vessie. La pollakiurie est un trouble urinaire qui touche également les femmes enceintes. Elle est causée par les changements hormonaux et la pression qu’exerce l’utérus sur la vessie.
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Les autres causes possibles des problèmes de vessie chez l’homme
Cystite, prostatite et autres troubles de la prostate comme l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) peuvent provoquer l’envie fréquente et intempestive d’uriner alors que la vessie n’est pas pleine.
Les infections urinaires ou cystites
Généralement d’origine bactérienne (Escherichia coli dans 80 % des cas), les infections urinaires peuvent aussi toucher les hommes, surtout après 50 ans. Elles constituent l’une des premières causes des envies fréquentes d’uriner. Les infections des voies urinaires se manifestent par une inflammation de la vessie, de l’urètre ou des uretères. Ces pathologies entraînent une diminution du volume de la vessie et une irritation des nerfs, ayant pour conséquence une envie fréquente et douloureuse d’uriner.
Outre l’envie fréquente d’uriner, voici les signes d’une infection urinaire :
- Sensation de brûlure lors de la miction
- Impression d’avoir toujours la vessie pleine
- Aller souvent aux toilettes, avec une faible quantité
- Urines troubles
- Fièvre…
Si non prises en charge, les cystites peuvent s’étendre aux reins ou à la prostate.
Les troubles de la prostate
Les patients atteints d’un adénome de la prostate présentent souvent des troubles de la vidange (dysurie) et des troubles du stockage (hyperactivité). L’hypertrophie ou hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) se caractérise par une augmentation du volume de cette glande de l’appareil reproducteur masculin. Ce dernier comprime alors l’urètre et gêne l’évacuation des urines, provoquant une envie fréquente, mais incomplète d’uriner.
La potomanie ou polydipsie primitive
Ce trouble (5) se traduit par une sensation de soif permanente et intense, poussant la personne à boire (plus de 3 litres par jour), ce qui décuple le volume d’urine dans la vessie. Il provoque alors une envie fréquente d’uriner.
Les troubles neurologiques
Les lésions neurologiques (maladie de Parkinson, accidents vasculaires cérébraux, sclérose en plaques, etc.) peuvent être responsables d’une hyperactivité vésicale ou vessie neurogène. Les symptômes sont une incontinence par regorgement, une incontinence par impériosité, une rétention, une pollakiurie ou encore des mictions impérieuses.
Le saviez-vous ?
Le stress, l’anxiété, les calculs rénaux, ainsi que les tumeurs vésicales ou rénales font également partie des pathologies ou facteurs pouvant être à l’origine d’une pollakiurie.
Diabète et envie fréquente d’uriner : quel est le lien ?
L’envie fréquente d’uriner fait partie des premiers symptômes courants du diabète.
Diabète insipide
Le diabète insipide est une forme de diabète provoquant une envie fréquente d’uriner. Cette pathologie rare se caractérise par la polyurie, une production excessive d’urine très diluée (jusqu’à 10 litres par jour). Ce phénomène est causé par une carence en vasopressine, une hormone antidiurétique fabriquée par le cerveau. Sans cette hormone, les reins sont incapables de concentrer l’urine, ce qui provoque une quantité excessive d’urine.
Un diabétique urine combien de fois par jour ?
Les personnes souffrant d’un diabète de type 1 aussi urinent beaucoup, plus de 7 fois par jour (4). La polyurie est un problème urinaire qui résulte de l’incapacité du corps à réguler le taux de sucre dans le sang. L’excès de sucre passe alors dans les urines et entraîne de l’eau avec lui. Parallèlement, la polyurie décuple la soif pour compenser la perte de liquide.
Certains médicaments font uriner : vrai ou faux ?
De par leur mécanisme d’action, certains médicaments entraînent une envie fréquente d’uriner, notamment les diurétiques.
Pourquoi certains médicaments augmentent l’envie d’uriner ?
L’envie fréquente de faire pipi fait partie des effets secondaires relativement courants de certains médicaments. Ils agissent sur le système nerveux, le tonus du muscle pelvien ou encore le volume d’urines. Les médicaments dits diurétiques par exemple sont formulés pour augmenter la quantité d’urines et ainsi retirer l’excès de sel et d’eau. Ils sont prescrits pour traiter l’insuffisance cardiaque, la rétention d’eau ou certains types d’hypertension et peuvent avoir des effets diurétiques. D’autres médicaments provoquent des incontinences urinaires qui gênent la vie quotidienne. Même si des remèdes de grand mère contre l’incontinence urinaire existent, il convient de consulter son médecin traitant si ce problème apparait.
Quels médicaments augmentent la fréquence des mictions ?
À part les médicaments diurétiques, d’autres médicaments font uriner très souvent :
- Les relaxants musculaires : le muscle pelvien se relâche, ce qui entraîne une envie soudaine et urgente d’uriner (3) ;
- Les antidépresseurs ;
- Les neuroleptiques, les anxiolytiques et les hypnotiques ;
- Les alphabloquants contre l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Est-ce grave d’uriner souvent ?
Le besoin fréquent d’uriner peut être le signe d’un dysfonctionnement de l’appareil urinaire ou d’une maladie plus ou moins grave si elle s’accompagne de certains symptômes.
Pourquoi j’ai tout le temps envie de faire pipi ?
Une envie fréquente d’uriner (pollakiurie) peut être liée au fait que vous buvez beaucoup d’eau, ou des boissons diurétiques comme le café et le thé. Cela peut aussi être dû à une maladie comme un calcul rénal, une prostatite, ou à une vessie “hyperactive”.
Est-ce normal d’uriner toutes les 2 heures ?
En temps normal, le besoin de faire pipi se fait sentir toutes les 3 ou 4 heures. À intervalle plus court, il peut résulter d’une consommation excessive d’eau ou être considéré comme pathologique.
Est-ce normal d’uriner 10 fois par jour ?
La vessie mesure 6 cm de long et 5 cm de large et peut doubler de taille quand elle est pleine. La capacité moyenne d’une vessie saine est de 400 à 600 ml . Bien qu’il n’y ait pas de nombre fixe, la fréquence de miction dite normale est de 6 ou 7 fois en 24 h, soit lorsque la vessie contient 200 à 250 ml d’urines.
Le besoin d’uriner la nuit : est-ce normal ? Combien de fois doit-on uriner la nuit ?
La nycturie ou le besoin d’uriner la nuit est un trouble du sommeil qui peut avoir diverses causes comme une infection urinaire, un diabète ou une prostate élargie (2). En revanche, il est normal d’uriner 1 fois dans la nuit à plus de 50 ans.
Une femme enceinte urine combien de fois par jour ?
Comment se retenir de faire pipi ?
Vous pouvez renforcer les muscles du plancher pelvien avec les exercices de Kegel (3 fois par jour).
Si vous avez une envie pressante, changez de position. Parfois la position dans laquelle vous êtes appuie plus ou moins sur la vessie, changer de position permet sur le moment de faire redescendre l’envie.
Combien de temps peut-on rester sans uriner ?
Tout dépend de l’eau que vous consommez mais se retenir plus de 8 heures devient mauvais pur la vessie et peut engendrer des infections. Une personne normale vide sa vessie de 4 à 8 fois toutes les 24h.
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Conclusion
En conclusion, la fréquence de miction normale est de 7 fois par jour. Uriner fréquemment est normal chez les personnes âgées, car le muscle pelvien se détend, mais ce phénomène peut s’avérer aussi pathologique. En effet, une miction excessive peut être le symptôme sous-jacent de maladies graves comme les cystites, le diabète, l’hyperplasie bénigne de la prostate ou les troubles neurologiques. Certains médicaments augmentent aussi le volume d’urine, provoquant une envie fréquente d’aller aux toilettes. Généralement, la solution passe par des changements d’habitudes de vie et des exercices destinés à renforcer les muscles pelviens. En présence de certains symptômes (fièvre, douleur à la miction, sang dans les urines…), une consultation chez le médecin s’impose rapidement.
« Les informations fournies dans cet article sont destinées à informer et à promouvoir la compréhension et la connaissance générale sur le fait d’uriner souvent , surtout chez les hommes. Elles ne sont en aucun cas destinées à se substituer aux conseils professionnels de santé, au diagnostic ou au traitement médical. »
Comment prévenir et lutter contre l’envie fréquente d’uriner ?
Avant d’adopter des mesures thérapeutiques, il est possible de prévenir et de lutter contre l’envie fréquente d’uriner en modifiant votre mode de vie.
- Limiter la consommation de boissons susceptibles d’augmenter le volume de vos urines comme le café, l’alcool et les sodas ;
- Ne pas boire en grande quantité avant de vous coucher ;
- Pratiquer les exercices de Kegels permettant de renforcer le plancher pelvien et de contrôler votre vessie ;
- Garder un poids forme pour aider à renforcer les muscles affaiblis du plancher pelvien…
Suivez vos progrès à l’aide d’un calendrier mictionnel sur 24 h. Au bout de 3 semaines, si vous ne constatez pas d’amélioration malgré vos changements d’habitude, une consultation médicale est conseillée.
Le saviez-vous ?
Le médecin seul peut prescrire des médicaments pour améliorer votre confort urinaire et retrouver une meilleure qualité de vie.
Faire pipi tout le temps : quand faut-il consulter ?
Une consultation médicale s’impose lorsque la fréquence de miction dépasse plus de 7 fois par jour, surtout si elle s’accompagne des symptômes supplémentaires suivants :
- Envie urgente et incontrôlable d’uriner
- Douleur en urinant
- Présence de sang dans les urines
- Urine trouble, décolorée ou très odorante
- Douleurs ou des brûlures au moment de la miction
- Sensation d’inconfort dans la région lombaire
- Mictions nocturnes fréquentes
- Une fièvre inexpliquée…
Ces symptômes peuvent indiquer des pathologies plus graves comme une infection urinaire, une prostatite ou un diabète. Votre médecin mettra en place un protocole de soin adapté en fonction des symptômes rencontrés. Il pourra préconiser des examens complémentaires le cas échéant.
Références
1. Bosch, J. L. H. R. et al. “The International Continence Society ‘Benign Prostatic Hyperplasia’ Study: The botherosomeness of urinary symptoms.” The Journal of Urology, vol. 157, no. 3, 1997, pp. 885-889.
2. Fitzgerald, Michael P. “Nocturia: current evaluation and management.” Urology, vol. 50, no. 5, 1997, pp. 15-21.
3. Abrams, P. “Urinary urgency: a review of its assessment as the key symptom of the overactive bladder syndrome.” World Journal of Urology, vol. 19, no. 6, 2002, pp. 211-217.
4. Neilson, John D. “Polyuria in diabetes.” Medicine, vol. 47, no. 7, 2019, pp. 369-375.
5. Thompson, Christopher J. et al. “Primary polydipsia, hyponatremia, and rhabdomyolysis: a case report and review of the literature.” Journal of Medical Case Reports, vol. 12, no. 1, 2018, pp. 229.