C’est un réflexe qu’un grand nombre d’entre nous avons, lorsque qu’une gêne survient : poser notre main au niveau de la gêne et masser. Ce geste quasiment instinctif a pour but de détendre et d’apaiser cette zone. Sans le savoir, ce réflexe que nous sommes en train de réaliser, n’est autre que la base fondamentale d’un massage. Bien connue, de nos jours, la pratique du massage est pourtant ancestrale. En effet, le premier à en faire référence est un ouvrage chinois, le Huandgi Nei Ching datant de 2 598 avant JC. Un peu plus tard, les propriétés bienfaisantes du massage pour le corps sont évoquées dans des écrits grecs, indiens et apparaissent même dans les travaux d’Hippocrate. Au sein de l’Empire Romain, la pratique y est d’ailleurs largement répandue (1). L’ère du massage moderne, comme on le connaît, débute bien plus tard, en 1863. À partir de cette époque, les techniques de massage vont se développer rapidement, particulièrement grâce à l’amélioration de l’instrumentation et à la recherche scientifique (1).
Le toucher, tel est le secret d’un bon massage
Parmi les cinq sens, c’est le toucher qui est mis à l’honneur lors d’un massage. À l’origine durant la grossesse, le sens du toucher est le premier à se développer chez l’embryon. Le toucher fait intervenir la peau. Celle-ci se forme à partir du même tissu embryonnaire que le système nerveux et les organes sensoriels tels que les yeux, le nez, la langue… Ils ont la même origine (2). En tant qu’organe sensoriel, à l’instar du nez ou des oreilles, la peau contient donc de nombreux récepteurs sensoriels (2). Elle constitue également le plus grand organe du corps humain, faisant d’elle la surface sensible la plus étendue de l’organisme. Selon l’anthropologue britannique Montagu (3), si la peau est avant tout un organe sensoriel, c’est qu’elle est dotée de sensibilité et réagit aux stimulations de l’environnement comme le froid, le chaud, les gênes ou encore le toucher par exemple. Elle va agir comme un système d’alarme en captant les changements externes et en envoyant ensuite l’information au cerveau (4). Lorsque nos doigts rentrent en contact avec notre peau, ils vont procurer diverses sensations. C’est le principe du massage. Celui-ci implique donc que les mains exercent une pression modérée sur la peau et sur différentes parties du corps (5). C’est d’ailleurs la définition traditionnelle même du massage : « mouvements de la main pratiqués à la surface du corps vivant » (6). Les bienfaits procurés par les massages sont nombreux. En effet, des études ont mis en évidence que la pression des mains lors du massage avait un impact positif sur le stress, notamment chez les adultes (6).
Au-delà des effets sur le stress, d’autres études ont démontré les propriétés bénéfiques du massage. C’est le cas notamment chez les sportifs, ainsi que pour certaines circonstances particulières (5, 7). De façon globale, le massage a la capacité de stimuler la circulation sanguine, de favoriser la détente musculaire et surtout d’apporter un sentiment accru de bien-être (8). Enfin, une étude a observé l’effet de la pratique l’automassage, à hauteur de 20 min, de deux fois par semaine pendant 3 mois, au niveau du genou, sur des personnes ressentant des gênes articulaires. Suite à cette expérience, les participants ont constaté qu’il était plus facile pour eux d’effectuer les tâches du quotidien (9).
Pourquoi utiliser un gel lors de la pratique d’un massage ?
Que ce soit dans le cadre d’un massage bien-être ou lors d’une séance kiné, le massage est toujours réalisé avec l’application d’un produit massant. Ces derniers fluidifient le mouvement, protègent la peau, afin d’éviter les frottements et les échauffements induits par la pression des mains/doigts en contact direct avec la peau. Cela rend le massage plus agréable, d’autant plus lorsqu’ils sont souvent formulés avec des huiles essentielles au parfum relaxant et apaisant.
Il existe 3 grandes catégories de produits massants : les huiles, les crèmes et les gels de massage. Chacune d’elles présente des avantages. Ainsi, la crème de massage est plus épaisse et plus onctueuse que l’huile. L’huile, quant à elle, est souvent d’une texture plus grasse, assurant bonne hydratation de la peau. Le gel, enfin, est un bon compromis entre les deux premiers. La présence d’une matière aqueuse permet d’obtenir une texture à la fois épaisse et non grasse. En outre, un des intérêts du gel est qu’il peut être utilisé pour des massages de courte ou de longue durée.
Laboratoire NaturAvignon a donc travaillé sur le développement d’un gel de massage des zones articulaires et musculaires, ARGEL7®, intégrant toutes ces propriétés pour vous offrir un produit massant idéal pour vos automassages. Pour vous proposer un produit efficace, 7 ingrédients d’origine naturelle ont été sélectionnés :
– L’argile verte utilisée depuis très longtemps pour le soin du corps et de la peau.
– L’harpagophytum : l’extrait d’harpagophytum sélectionné aide à protéger la peau.
– La prêle : l’extrait de prêle choisi aide à tonifier et à apaiser la peau.
– Les quatre huiles essentielles, menthe poivrée, cajeput, thym et romarin, ont été introduites dans le gel pour leur fragrance qui va éveiller vos sens et favoriser une atmosphère relaxante et apaisante. L’huile essentielle de romarin régulièrement utilisée dans les produits de soin de la peau.
Comme nous avons pu le voir, le massage est donc un des éléments à mettre en place dans votre quotidien pour favoriser un bien-être global. Ce petit geste peut s’ajouter à votre rituel d’éveil des zones articulaires et musculaires du matin et clôturer votre journée pour favoriser la détente et le bien-être (10).
Références bibliographiques :
1. Goats GC. Massage – the scientific basis of an ancien art : part. 1 The techniques. Br J Sp Med. 1994 ; 28(3) :149-152.
2. Charpentier E. 2014. Le toucher thérapeutique chez la personne gée.
3. Montagu A. 1979. La peau et le toucher.
4. Zimmerman A, Bai L, Ginty DD. The gentle touch receptors of mammalian skin. Science. 2014 Nov 21 ; 346(6212) :950-954. p
5. Field Tn Diego M, Henrandez-Reif M. Moderate pressure is essential for massage therapy effects. International Journal of Neuroscience.2010 :120(5) :381-385.
6. Goats GC. Massage – the scientific basis of an ancien art : part. 2 Physiological and therapeutic effects. Br J Sp Med. 1994 ; 28(3) :153-156.
7. Hemmings BJ. Physiological, psychological and performance effects of massage therapy in sport : a review of the literature. Physical Therapy in Sport. 2001 ; 2(4) :165-170.
8. Weerapong P, Hume PA, Kolt GS. The mechanisms of massage and effects on performance, muscle recovery and injury prevention. Sports Medicine. 2005 ; 35 :235-256.
9. Dorothea V. Atkins, and David A. Eichler,The Effects of Self-Massage on Osteoarthritis of the Knee: a Randomized, Controlled Trial. Int J Ther Massage Bodywork. 2013; 6(1): 4-14.
10.Henry S. 2010. Le massage pour soulager les douleurs chroniques de la personne gée.