Le cartilage articulaire couvre les extrémités des os aux endroits où ils doivent pouvoir bouger et glisser les uns par rapport aux autres, sans frottement et sans douleur. Pour avoir cet aspect glissant et élastique, le cartilage est constitué d’eau à 80 %, de collagène, de glucosamine, de chondroïtine, de tissu fibreux, mais surtout de cellules spéciales, nommées « chondrocytes », qui permettent au cartilage d’être constamment renouvelé. C’est grâce à elles que notre cartilage est épais, élastique et amortisseur et que nos articulations restent flexibles pendant des années.
Mais avec l’âge, ces cartilages s’usent ! Tout commence de façon insidieuse, avec ce que l’on appelle des « difficultés au démarrage », c’est-à -dire une gêne qui survient lorsqu’on commence un mouvement. Dans le genou par exemple, cette gêne apparaît en sortant de la voiture, après une station assise prolongée, etc. Genou, hanche, poignet sont les articulations principalement touchées. Au début, l’articulation peut devenir sensible après l’effort et la gêne peut disparaître avec le temps. C’est normal quand on sait que le cartilage peut se régénérer grâce à ses propres capacités de cicatrisation. Mais au fil du temps, quand ces lésions deviennent trop importantes, les capacités du cartilage à se réparer seul s’amenuisent. Il s’ensuit un cercle vicieux : c’est-à -dire une usure de plus en plus importante de cartilage.
Les problèmes articulaires ne peuvent disparaître d’eux-mêmes. Il est important d’agir au plus tôt sur ces processus d’usure afin de préserver le cartilage.
Les chercheurs ont montré qu’il est possible d’apporter par l’alimentation les éléments fondamentaux pour participer à la régénération du cartilage. Une fois absorbés, ils se retrouvent dans l’organisme pour favoriser la réhydratation des cartilages et servir à leur reconstruction. Tous les espoirs sont désormais permis !